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Au sud de la Haute-Garonne, l’ouverture de la déviation de Saint-Béat sur la RN125 est reportée d’environ un an. Le chantier est ralenti par la qualité de la roche, plus friable que prévu.
C’est une information France Bleu Occitanie : au sud de la Haute-Garonne, la déviation de Saint-Béat n’ouvrira pas avant le premier trimestre 2026, au lieu de fin 2024. Soit un décalage d’environ un an.
La date a été donnée il y a une quinzaine de jours lors d’une réunion entre la maire de Saint-Béat, la sous-préfecture de Saint-Gaudens, et la DREAL (Direction régionale de l’aménagement). Les travaux sont portés par l’État, car il s’agit de la RN125, la route nationale entre la France et l’Espagne, via le Comminges et le Val d’Aran.
Les ouvriers ont dû faire face à un imprévu technique. Dans une vallée connue pour son marbre, ils ont découvert, en avançant les travaux, que la roche était finalement plus friable que prévu, sur le tracé de la future route. Précisément, ils sont tombés sur une ardoisière.
Et il n’y en avait pas qu’une ! Alors, après avoir mené une étude complémentaire, décision a été prise de complètement purger ce flanc de montagne, au lieu de simplement la rogner pour faire passer la route le long de la Garonne.
Pour y arriver, il va falloir utiliser des explosifs. « Des tirs de mines vont avoir lieu pendant 16 mois, à raison de deux à trois fois par semaine« , précise la maire de Saint-Béat-Lez, Anna Changeux. « Chaque tir devant faire sauter entre 1.000 et 2.000 mètres cubes« .
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