Tribune libre de Dominique Boutonnet : “Même pas drone !”

L’après-midi d’hier a commencé avec le passage d’un avion à réaction à très basse altitude particulièrement bruyant. Tellement, que j’ai même cru qu’il allait nous tomber dessus. Je n’ai aucune idée de savoir si ce genre de petit jeu est autorisé mais en tout cas c’est inadmissible. Je me rappelle que quand j’étais môme et que ça se passait ainsi, le maire téléphonait à je ne sais qui mais on me disait que le pilote allait se faire remonter les bretelles quand il rentrerait à la maison. Ce qui est certain, c’est qu’on y a droit de plus en plus souvent.

Deux ou trois heures après, c’est un drone qui a survolé le quartier pendant un bon moment au dessus des maisons, des rues, des jardins, …. Pendant que j’écris ces lignes, il est en ce moment même en train de récidiver. Je conçois tout à fait qu’on puisse éprouver du plaisir à pratiquer ce loisir de luxe. Ok. Mais je ne comprends pas comment le pilote de l’engin ne se soit posé tout simplement la question de savoir si son intrusion dans ma tranquillité et mon espace de vie privée puisse ou non poser problème. Enfin … puisqu’il semble avoir besoin qu’on lui précise des règles de base de vie sociale, qu’il sache que les vols doivent être réalisés dans le strict respect du droit à la propriété et du droit à la vie privée : en cas de survol d’une propriété privée, il convient de se coordonner systématiquement avec les propriétaires ou les occupants des lieux (au-dessus d’un village, c’est pas gagné).

Pour exemple, les zones en rouge sont interdites à ce type de survol. Normal, non ?