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Après dix ans à subir la prolifération de boucs et de chèvres sauvages sur sa commune de Melles, le maire Alban Dubois a réagi par un arrêté municipal ordonnant la mise à mort de plusieurs bêtes. Jugée radicale et disproportionné par l’association One Voice, l’affaire s’est conclue face au tribunal administratif de Toulouse.
Melles, à quelques kilomètres de la frontière espagnole, est un village tranquille d’une centaine d’habitants. Pourtant depuis dix ans, des boucs et chèvres sauvages s’attaquent aux maisons et voitures. Une situation compliquée pour les habitants. Ce qui a poussé Alban Dubois, le maire, à passer à l’action. Le 6 novembre dernier, l’édile a signé un arrêté municipal ordonnant la mise à mort de plusieurs dizaines de boucs et chèvres sauvages. « C’était une décision dure à prendre, très compliquée. Mais les bêtes montent sur des voitures, rayent les carrosseries, se frottent contre des murs de maison, les habitants viennent se plaindre très souvent à mon bureau », assure Alban Dubois.
Pour le président de l’association de chasse, Henri Desplan, cette décision s’imposait. « Il ne faut pas croire que c’est de gaîté de cœur qu’on aurait fait cela. Les boucs sont à l’originaire de nombreux dégâts », plaide-t-il. Mais elle est loin d’avoir suscité l’unanimité, en particulier auprès des défenseurs de la cause animale. Jugeant l’arrêté municipal disproportionné et illégal, l’association One Voice a ainsi décidé d’attaquer le maire au tribunal administratif.
Au cœur du problème la protection de ces boucs. « Nous continuerons de nous mobiliser contre de tels arrêtés municipaux. C’est illégal. Signer l’arrêt de mort de boucs parce que c’est la seule solution pour répondre à ce problème c’est assez rapide. Cela montre que cela a été décidé dans l’urgence », argumente Sylvie Sachaün présidente de l’association Préservons Melles.
Pourtant ce n’est pas le troupeau entier des chèvres et des boucs qui semble perturber la vie du village, mais seulement une trentaine de bêtes. « Ce sont des mâles essentiellement qui sont abandonnés du troupeau car ils représentent un danger pour les mâles alpha » explique le maire de Melles. Si ces bêtes sont désormais sauvages, elles appartenaient il y a dix ans à un habitant du village. « Nous avons déjà tenté de le conronter à l’abandon de son troupeau car c’est son inaction qui a conduit à la situation actuelle », assure l’élu.
La justice ordonne le retrait de l’arrêté
Des arguments qui n’ont pas été entendus par le tribunal administratif de Toulouse. Le 28 novembre, la justice a en effet tranché et demandé à la mairie de Melles de retirer son arrêté municipal. Une décision qui laisse un goût amer au maire : « je ne suis pas étonné, après j’ai envie de dire aux associations et personnes qui s’y sont opposées, qu’elles trouvent des solutions. Si on m’avait proposé de venir chercher ces boucs, de les prendre pour les amener autre part, j’aurai été d’accord ».
Mais pour l’association Préservons Melles, « la seule solution trouvée a été la chasse, alors qu’en 15 jours voire trois semaines, notre association a trouvé différentes solutions comme le blocage des boucs qui descendent au village ou encore l’enlèvement des bêtes par une association protectrice des animaux ». Un débat au sein du village qui risque de ne pas s’arrêter là. Les boucs eux, sont toujours présents sur le secteur profitant des vallées escarpées des montagnes pour en faire leur territoire.
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Mr le maire désolé pour votre voiture de luxe si celle-ci a était abîmé par les chèvres… quand j’entends votre décision de vouloir les abattre cela me désole.. les animaux dans nos montagne sont aussi chez elles font partie du paysage malgré votre idéologie !!le grand prédateur c’est l’homme doit t’on l’abattre également ? Je pense pas!
Triste initiative de votre part d’autre solutions sont à étudier plutôt que de vouloir tuer un animal inoffensif qui vous dérange ! Les déplacés serait plus judicieux que de vouloir leur mort..