Notre ami blogueur Paul Tian a fait un article sur une pratique qui semble le choquer. Dans son article, il semble réserver l’édification des cairns aux seuls alpinistes chevronnés et fustige les non initiés n’hésitant pas à les accuser de faire une atteinte à la biodiversité tout en s’attribuant les cailloux de la rivière.
Ho là ! calme !
S’il est vrai que les cairns servent à baliser des chemins au sein de zones arides, rocailleuses ou sur des glaciers ou encore marquer des sommets montagneux. Ils ont bien d’autres significations pour d’autres personnes. Des sens religieux, artistique, funéraires, mystique…
Un très joli article sur ce sujet, écrit par Caroline Christinaz est disponible ici.
Je suis étonné qu’un empilement de cailloux au milieu d’un cours d’eau puisse être pris pour l’indication d’une fausse direction. Que les dégâts d’une pelleteuse dans la rivière puissent être comparés à cette pratique somme toute anodine qu’est le «stone balancing». J’ose espérer que nos législateurs ne vont pas un jour interdire d’empiler des cailloux. Il y a malheureusement d’autres problèmes plus graves comme l’intolerance par exemple.
Empilons des cailloux ou pas, mais restons zen ! On ne peut pas confondre ça et ça .
Ou alors, que dire de ça .
Si vous comptez sur les cairns pour la sécurité de vos balades, ne les confondez pas avec ces constructions éphémères, il y a actuellement une autre balise plus sûre, les GPS.
Amis alpinistes, n’oubliez pas que, comme le dit Yann Nussbaumer, guide de montagne VOS cairns sont : « ton meilleur pote et ton pire ennemi. » Trois pierres empilées précairement faisant de la balançoire les pieds dans l’eau ne peuvent pas être ton pire ennemi. M’enfin !
Je note tout de même que le cairn pris en photo par Paul lui à permis de faire une belle photo marquée d’un joli copyright.
Bonjour,
A chacun son analyse selon que l’on soit rêveur, promeneur, randonneur, alpiniste, pyrénéiste…et selon le moment de chacun… Le respect de soi commence par le respect de l’autre… et de ses vues et approches quand bien même on ne les partage pas.
Merci pour l’article fort intéressant mis en ligne.
Adishatz de Capdémaïl.